A la une : une concertation sur le PEB qui appelle des précisions
- desailespourlouest
- 7 sept.
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Alors que la concertation sur le PEB se termine mi -septembre, nous présenterons cet après-midi en préfecture notre contribution. Celle-ci rappelle que le plan d’exposition au bruit est un document d’urbanisme fixant les conditions d’utilisation des sols exposés au bruit engendré par les aéronefs. Il vise à limiter ou interdire les constructions dans les zones impactées par ces nuisances sonores afin d’en limiter l’impact sur les populations riveraines. Pour ce faire, il anticipe à l’horizon 15/20 ans le développement de l’activité aérienne, l’extension des infrastructures et les évolutions des procédures de circulation aérienne. Il comprend notamment un rapport de présentation et une carte qui indique les zones exposées au bruit selon des critères A B C ou D d’une exposition très forte à une exposition plus faible. Alors que celui datant de 2004 a été maintes fois repoussé en attendant le transfert de la plate-forme, sa mise à jour devient plus qu’urgente.
Si nous saluons le concept d’approche équilibrée défini par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) qui repose sur 4 piliers déjà mis en place à Nantes-Atlantique (la réduction du bruit à la source en incitant les compagnies à renouveler leur flotte, la planification et la gestion du foncier par les collectivités locales et la mise en place de mesures d’accompagnement pour insonoriser les logements, l’adaptation des procédures d’exploitation au décollage, la mise en place d’un couvre-feu ), nous appelons également à des éléments complémentaires notamment sur :
- Le nombre de personnes impactées qui ne figure pas à ce stade dans le document alors que le rapport de la mission d’information du Sénat portée par Didier Mandelli en 2023, reprenant les données transmises par la DGAC faisaient état « au total, de 126 500 habitants aujourd’hui touchés par des nuisances sonores significatives correspondant à des pics de bruit atteignant 65 dB engendrées par l’activité de l’aéroport ».
- La prise en compte de l’évolution démographique des régions Bretagne et Pays de la Loire et a fortiori de la métropole nantaise et du département de Loire-Atlantique qui n’a pas été modélisée alors que les 2 régions Bretagne et Pays de la Loire doivent accueillir environ 1,5 million d’habitants supplémentaires dans les 20 prochaines années
- Des précisions sur le porter à connaissance de 2022 qui montre une réduction drastique, voire même exceptionnelle, des fuseaux impactés par rapport au PEB de 2004 car cette évolution ne peut se concevoir par le seul renouvellement des flottes.
- Enfin, le dossier de concertation modélise seulement le nombre de mouvements mais pas celui des passagers ce qui détermine pourtant le dimensionnement de l’aérogare et de ses accès.
Ces éléments seront défendus en Préfecture et donneront lieu à un retour lors de notre prochaine newsletter





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