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Editorial : un état d’esprit constructif !

  • Photo du rédacteur: desailespourlouest
    desailespourlouest
  • 5 oct.
  • 2 min de lecture


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L’année 2025 est une année très dense pour l’association, quelques mois après sa relance, avec des contributions sur 3 concertations concernant l’aéroport Nantes-Atlantique : le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement en Février, la future halte-ferroviaire en juin et plus récemment le futur Plan d’Exposition au Bruit. Avec à chaque fois une exigence : ne pas tomber dans le ressentiment d’une décision funeste le 17 janvier 2018 mais s’inscrire dans une vision positive et équilibrée pour l’avenir du Grand Ouest.

C’est bien cet état d’esprit qui nous a guidés dans notre contribution sur le PEB que nous avons pu présenter à 2 reprises grâce aux garantes de la concertation que je tiens à remercier sincèrement mais aussi grâce à la DGAC qui a considéré que notre expérience et nos interrogations étaient légitimes et méritaient d’être mises en avant. Alors que d’autres associations ont privilégié le boycott de la réunion publique, Les Ailes pour l’Ouest sont apparues comme un point d’équilibre entre ceux qui veulent restreindre le trafic et ceux qui n’ont cure des populations survolées. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons rappelé l’Etat à son engagement de proposer des compensations exemplaires au maintien de l’aéroport. Certes, nous ne ferons pas Notre-Dame-des-Landes à Nantes-Atlantique mais à contrario, on ne va pas non plus revenir aux temps de Château-Bougon ! Il importe donc de prendre en compte les protections des riverains tout en permettant de répondre aux besoins des entreprises et des citoyens du Grand Ouest. Car ne nous y trompons pas, la forte croissance de la capacité d’emport des avions qui a permis de réaliser le même trafic en 2024 qu’en 2019 avec une baisse de 20% du nombre de mouvements n’est pas illimitée. Elle pourrait raisonnablement croitre encore d’au moins 30% d’ici 15 ans pour atteindre 180 passagers par vol en moyenne ce qui amènerait progressivement vers un trafic de plus 10 millions de passagers à Nantes-Atlantique à l’horizon 2040. Plus que jamais, cette concertation sur le PEB s’avère stratégique car celui-ci déterminera les futures contraintes en termes d’urbanisme, notamment dans les périmètres situés dans les futures zones C et D. Mais surtout, elle doit nous donner les clés pour anticiper l’avenir sur la base de chiffres complets, étayés et objectivés pour porter une vision de long terme, quitte à revenir sur des décisions prises de manière irrationnelle.

 

Guillaume Dalmard

Président



 
 
 

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