A la une : ouverture de la concertation sur le futur PEB
- desailespourlouest
- 6 juil.
- 2 min de lecture
La concertation sur le futur Plan d’Exposition au Bruit commence ce jour avec la tenue d’une réunion en Préfecture. Nous y participerons évidemment en rappelant quelques données essentielles :

Le plan d’exposition au bruit, ou PEB, est un document d’urbanisme fixant les conditions d’utilisation des sols exposés au bruit engendré par les aéronefs.
Il vise à limiter ou interdire les constructions dans les zones impactées par ces nuisances sonores afin d’en limiter l’impact sur les populations riveraines. Pour ce faire, il anticipe à l’horizon 15/20 ans le développement de l’activité aérienne, l’extension des infrastructures et les évolutions des procédures de circulation aérienne. Il comprend notamment un rapport de présentation et une carte qui indique les zones exposées au bruit selon des critères A B C ou D d’une exposition très forte à une exposition plus faible. C’est donc un enjeu essentiel tout particulièrement pour un aéroport urbain dont le PEB date de 2004 et qui avant la décision d’abandonner le transfert tablait sur une exposition de 100.000 personnes au total.
Alors que la densification de la métropole est une nécessité et admise par la très grande majorité, la question du survol de Nantes à basse altitude reste prégnante et si la mise en place d’une approche satellitaire constitue une alternative au déroutement, elle n’en résout pas cependant les nuisances.
La question du nombre de passagers et du nombre de mouvement constitue donc une donnée essentielle. Alors que la concertation sur le réaménagement en 2019 tablait sur un trafic potentiel à 11,4 millions de passagers en 2040 pour 89.000 mouvements dans le cadre d’un scénario médian et 14,2 millions de passagers pour 111.000 mouvements dans le cadre d’un scénario haut, les chiffres qui seront présentés par la DGAC dans ce projet de PEB devront être objectivés. On constate en effet que Nantes-Atlantique n’a mis que 5 ans à retrouver son trafic de 2019. Nous aurons donc une vision de long terme pour analyser les données présentées, leur acceptabilité pour les riverains et le cas échéant poser les bases d’alternatives à long terme. C’est l’enjeu majeur du futur PEB et nous serons vigilants à ne pas nous laisser entraîner dans un élargissement du couvre-feu ou un plafonnement qui entraînerait la dégradation de la compétitivité du Grand Ouest.
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