Communiqué de Presse : Commission de dialogue Aéroport NDDL : D.Voynet refuse le dialogue avec les pro-aéroport

Communiqué de presse

 

 

 

Commission de dialogue sur l’Aéroport Notre-Dame-des-Landes : Dominique Voynet refuse de dialoguer avec les citoyens pro-aéroport.

 

 

Au sortir de son audition par la commission de dialogue mise en place par le Gouvernement, Dominique Voynet a refusé le dialogue avec les partisans du transfert de Nantes-Atlantique.

 

Une délégation de l’ACIPRAN, l’association citoyenne favorable au projet de transfert d’aéroport de Nantes-Alantique qui regroupe désormais 2000 adhérents et 4000 sympathisants, l’attendait devant l’entrée de l’Hôtel où elle tenait une conférence de presse pour lui rappeler que c’est elle-même qui a inscrit ce transfert de l’aéroport de Nantes-Atlantique à Notre-Dame-des-Landes dans la Loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire (LOADDT) dite « Loi Voynet » en 1999.

 

L’ACIPRAN a souhaité lui remettre, sans qu’elle ne l’accepte, son intervention à l’Assemblée Nationale le 30 octobre 2000 lorsqu’elle se déclarait favorable à ce transfert comme ministre de l’aménagement du territoire :

 

«A l’avenir, le développement de cette desserte se fera davantage par des lignes directes, nationales ou internationales. Il s’agit là d’un élément clé pour l’avenir de ces métropoles, qui apparaît d’autant plus indispensable que monte en puissance la perspective de la saturation des aéroports parisiens. Vous serez d’accord avec moi pour reconnaître que nous avons un effort particulier à réaliser en faveur du rééquilibrage de la localisation des équipements vers l’ouest de notre pays. C’est pourquoi il a semblé nécessaire, compte tenu des nuisances qui pesaient sur les habitants de Nantes, de déplacer l’aéroport actuel sur le nouveau site de Notre-Dame-des-Landes, à une douzaine de kilomètres au nord de la ville.»

 

L’ACIPRAN s’étonne de cette attitude pour le moins paradoxale au sortir d’une audition de la commission de dialogue.

 

«Elle est le symbole de l’attitude ambigüe des élus écologistes qui ne dialoguent qu’entre amis et cautionnent l’attitude des squatters et des opposants qui les hébergent, en ne dénonçant pas les violences et la situation sur place», déclare Alain Mustière, Président de l’ACIPRAN.

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