A l’aéroport Nantes – Jules Verne

L’aéroport Nantes Jules verne

Le projet vise à transférer l’aéroport actuel construit dans les années 1930 et agrandi par petits bouts au nord de Nantes sur un nouveau site .

Enclavé entre le centre-ville de Nantes et le lac de grand-lieu, zone Natura 2000, protégé par la convention internationale sur les zones humides RAMSAR, l’aéroport actuel ne peut en effet s’étendre de manière suffisante pour faire aux prévisions du trafic qui doublera d’ici 10 ans..

Les prochaines étapes

L’État par la voix du Premier Ministre s’est engagé à aménager l’actuel aéroport pour répondre à son dynamisme et améliorer le sort des riverains. 6 millions de passagers en 2018, 7 millions en 2020 et sans aucun doute plus 9 millions à l’horizon 2025 ( plafond confirmé par la DGAC ).

Les infrastructures de Nantes-Atlantique seront modernisées Edouard Philippe

Dans ce contexte, il est indispensable de préparer le transfert afin d’anticiper l’augmentation du trafic qui ne peut être absorbé à Nantes-Atlantique d’une part pour des raisons environnementales, d’autre part pour des raison structurelles. C’est une priorité pour notre territoire.

Nantes Atlantique, une alternative irréaliste

En premier lieu, aborder l’évolution de l’aménagement du territoire à un horizon de plusieurs générations implique de concilier les approches sociales, économiques, environnementales et démocratiques.

Si la nécessité d’un aéroport dynamique au service du Grand Ouest fait consensus, l’actuel situation de la plateforme de Nantes-Atlantique, enclavée entre ville et réserve naturelle du lac de Grand-Lieu ne peut être qu’une étape.

Face à la réalité du survol des avions à basse altitude au dessus de la métropole Nantaise fortement urbanisée, « l’alternative » de Nantes-Atlantique installerait de façon pérenne les risques d’accidents.

De plus cela étendrait considérablement les nuisances sonores des populations riveraines de l’aérodrome, en totale contradiction avec les dernières recommandations de l’OMS.

En résumé devant les besoins toujours nouveaux des usagers du ciel, qu’ils soient économiques ou touristiques, de l’ambition du territoire dont les avantages concurrentiels profitent aux citoyens ou les inévitables contraintes environnementales ils nous imposent à penser aujourd’hui à l’impérieuse nécessité d’un transfert sur un nouveau site.

Une relocalisation adaptée aux valeurs et aux attentes des citoyens, exigences qu’ils ont rappelé lors du référendum populaire.